mardi 14 février 2012

giovanna

Salut, un ptit mot pour dire que tout va bien, j'ai quitté la cote est et je suis a Fianar pour affronter le gros cyclonne qui ravage pour le moment Tamatave puis Tana puis Morombe. Ici ya des sacrées grosses rafales, des arbres tombes et les routes sont coupées, mais tant qu'on reste à la maison ya pas de risques. Du coup on flémarde, c'est pas un temps à courir les pistes!

samedi 11 février 2012

suite du périple de novembre: le Marojejy

Après un repos bien mérité  dans la jolie ville de sambava, au bord de l'océan et où ça sent bon la vanille, on s'est rendu au parc national Marojejy pour un petit(!) entrainement avant la traversée de la péninsule.
C'est partit, 4 jours de trek en camping, 2000 m de dénivelé sur 14km, traversée de forêt dense humide de basse altitude, forêt tropicale humide de montagne, forêt dense de haute montagne (foret de nuage) pour finir par les fourrés montagnards avant le sommet à 2132m. (Je me suis arrêtée vers 1900m,, dommage mais de toute façon y avait des nuages).
Bref la forêt, la vrai et l'effort, le vrai!
Les sentiers ressemblaient à des échelles de racines, avec un sac sur le dos ça tire vraiment dans les cuisses!


 au loin le massif du Marojejy
 les chemins ne sont pas encore trop difficiles,...
 cascade dans la foret de bambou
on a commencé à bien grimper!
 les camps sont habités, ici une mangouste mais il y a aussi un boa dans le placard!
 camps sous les fougères de la foret primaire
 c'est bon pour les cuisses!

 Clément et Théo












Pas trop loin du sommet, j'ai pas été beaucoup plus haut!
 retour, pas loin des villages
 le jaquier, ou fruit gomu gomu, ou fruit du démon caoutchouc.
Ca pue, c'est bon au début mais pas longtemps et c'est rempli de latex qui colle aux doits!












Voilà, après c'est 4 jours de montagne et de marche, on sent plus nos jambes et nos cuisses. On file se reposer à Antalaha, capitale de la vanille, chez des résidenst : Clément et Mathieu, face à la mer.
Une petite photo?


Pas mal!

dimanche 29 janvier 2012

Tulear et Saint-Augustin avec Manu















Au retour de Manu et jean-phi, on a eu droit a une  semaine de grisaille et de pluie intensive. Je remarque au passage que cela ne me manque pas du tout! Donc après une semaine à faire les moules à Fianar on a eu envie d'aller se faire de petites vacances de rêve, dans la mer chaude et sous les cocotiers,  au sud-ouest de Madagascar, dans la baie de Saint-Augustin en dessous de Tulear.
Tout au long de la RN7, sur la plus longue route de l'ile, près de 1000 km reliant Tana à Tulear et que Manu et moi connaissons bien sur le tronçon Tana-Fianar (la moitié) , mais qu'on n'a pris ni l'une ni l'autre jusqu'au bout, on a de nouveau découvert des paysages inédits très différents des alentours de Fianar, verdoyants et sans cesse travaillés par  les paysans ; on peut presque dire que le Malgaches sculptent leur terre tellement les rizières ont découpé les montagnes en terrasses.
Cette fois, passé Ambalavao, le paysage se fait sauvage et aride. On passe près du massif de l'andringitra,  puis le long du parc national de l'Isalo,  grandes montagnes et falaises granitiques pour le premier, formations géologiques ruiniformes datant du jurassique pour l'autre.
Après Ranohira, on entre in the Far West. C'est la région de chercheurs de safir, il y règne une ambiance de ruée vers l'or, comme peut en témoigner Ilakaka, véritable ville champignon  où ont afflué des milliers de Malgaches de tout le pays pris par la fièvre du safir. Ici la misère se fait une fois de plus sentir, l'insécurité en plus, tous les bâtiments en dur sont entourés de barreaux, le reste n'est que cases de tôles rouillées. Mieux vaut ne pas trop s'éterniser.
Puis, savanes, plaines de baobabs, il fait nuit lorsqu'on arrive à Tuléar.
Le lendemain, on découvre une ville étouffante et une ambiance pas spécialement accueillante, Tuléar est une ville étrange, le bout de la route, décrépie et sale (faut même pas penser aller sur la plage). Pas grand chose a faire ici et envie de tranquillité, on prend le camion brousse pour Saint-Augustin.






Ptit déj à tulear, il fait déjà super chaud!

 Ville à pousse-pousse.
 Un nouvel inédit : le camion brousse.
 village de Saint-Augustin



La côte ensuite est magnifique, paisible et paradisiaque. On reste là 3 jours avec Manu. On profite, on se baigne, on fait la sieste, tranquille,...



ptit coin de paradis



 camions-brousse
 retour de la pêche



 pêche à la rivière

 encore une pirogue
aloalo taxi-brousse?

dimanche 15 janvier 2012

Le grand voyage dans le nord, la cote de la vanille, la pénisule Masoala,..

Tant que j'y suis, j'vais entamer le récit du plus beau voyage que j'ai fait jusqu'ici. Un long voyage de près d'un mois qui a débuté par un très long trajet de taxi brousse en prévision duquel j'ai nommer ce blog.

Pour pouvoir bouger tranquillement à Mada, je me suis inscrite sur un forum de voyage pour trouver des compagnons de route, l'aventure c'est gai de la vivre un groupe et j'voulais être assurée de pouvoir compter sur quelqu'un en cas de galère. J'ai donc reçu un contact et la proposition de descendre la cote est à partir du nord par Clément, un français qui était là pour 2 mois.
C'est un itinéraire que je n'aurais sans doute pas choisie seule car c'est très aventureux , la piste s'arrête à cap est  et un trek de 6 jours est nécessaire pour rejoindre Maroansetra, c'est aussi très loin de Fianarantsoa, mais là, à deux, avec quelqu'un de motivé ça me paraissait possible, je n'avais surtout aucune idée de ce qui m'attendait!

Nous avons donc prévu de nous rejoindre le 1 novembre à Ambilobe, juste en dessous de Diego-Suarez à 1361 km de Fianarantsoa. Le calvaire des transports commençait pour moi, au départ de Fianarantsoa je monte dans le taxi-brousse pour Tananarive, une bonne journée de route sur la RN7. Une nuit d'hotel à la capitale, le lendemain je reprends le t-b pour Diego, on démarre vers 17h pour arriver à 16h le lendemain à Ambilobé, cette fois le long de la RN4. Pour le moment ça va encore, c'est une bonne route et on est pas trop serrés dans le taxi-brousse.

Arrivée à Ambilobe je prends une nuit d'hotel pour attendre Clément qui arrivera le lendemain. Dans la ville, je rencontre un guide qui me dit qu'il descend le lendemain à Sambava en 4x4 et me propose le trajet au prix du taxi-b, je prends ça pour une aubaine car la piste pour Sambava est atroce et c'est un véritable calvaire de la faire en taxi-b.
Malheureusement, le lendemain, lorsque Clément est arrivé a Ambilobe on apprend que le 4x4 est déjà parti, le chauffeur nous dit qu'il nous attend sur la route et qu'on peut le rejoindre en t-b. On se rend donc vite fait au stationnement et on chercher une place. Le temps semble alors s'arrêter et le t-b s'enraciner franchement dans le sol. Nos rêves de confort s'évapores, et lorsqu'enfin à la tombée de la nuit le t-b daigne enfin démarrer, on se retrouve entassé à 5 par banquettes, qui ne supportent normalement que 3 personnes, tout au fond du taxi-brousse (places "balcon" les pires) pour entamer péniblement la nuit sur la piste qui relie Ambilobe à Vohemar.
Douleurs aux jambes, au cul et aux anches, chaleur et poussière, des fois on s'arrête et on doit marcher un peu lors de certains passages difficiles. Ces petites promenades au milieu de nulle part, sous le ciel étoilé et la lune version chat de Lewis Carroll nous permettent de respirer un peu et de se dégourdir de partout. Mais bientôt on remonte en voiture, par la fenêtre évidement pour cause d'encombrement. On s'arrête encore quelques fois pour déposer des gens dans les villages, miracle on est plus que 4 sur la banquette!
J'ai pas réussi à dormir, on est arrivé au petit matin à Vohemar et ouf on change de transport. On se retrouve dans un espèce du bus branlant, remplis de villageois, de poules, de fruits, de sac de riz, ... Ce n'est pas un moyen de transport très rapide, les arrêts se font à la demande et c'est pas pasque le bus s'est pas arrêté ya 50 m qu'il ne peut pas de nouveau faire une halte pour charger/décharger des gens/des marchandises. C'est dernière sont à ficeler/deficeler sur le toit, c'est donc mora mora qu'on a fait le trajet de Vohemar a Sa:mbava.
Mais les paysages sont magnifiques, ici le climat humide rend la végétation luxuriante, ça change de l'ouest, ça sent déjà la jungle, la vanille, le girofle.
La route est de nouveau goudronnée et on a plus de place que dans le taxi-brousse. J'ai l'esprit embrumé par la nuit blanche et je savoure d'être là, dans un bus de campagne, au milieu des gens qui vivent là, sur cette cote de la vanille fabuleuse.
Vers midi on arrive a Sambava, je suis très surprise, la ville est vraiment plus propre que dans le reste de mada, ici on ne voit pas autant la misère que sur les hautes terres. Bien sûr cette région bénéficie du commerce de la vanille, mais il ya aussi l'exportation illégale de bois de rose qui démolit la forêt et qui enrichit surtout les Chinois qui à coup de pots de vin parviennent à exporter l'essence rare jusqu'en Chine par conteneurs entiers. Pas si rose la cote de la vanille.
Par contre le cadre est superbe, les plages sont magnifiques le climat vraiment agréable. On est accueillit chez des expats français qui font du couch surfing et avec lesquels Clément avait pris contact, vraiment sympas.
Ouf je peux enfin dormir.

les baobabs et Morondava

Voici la fin de mon premier voyage a Mada (enfin!)
Depuis les Tsingy jusque Marondava c'est le jardin des baobabs, tous ces grands arbres sont sans feuilles avant la saison des pluies, ils semblent alors avoir été retournés, racines vers le haut, par une main géante qui les trouvait trop proches du ciel.

Baobab sacré

 Les fourmis
 au pied des géants
 On the road again
 de temps en temps une charette à zebus
 c'est facile de faire des belles photos!
Ca c'est les extra-terrestres  qu'on a ramenés des tzingy. Made in Japan
 5625007éme photo de ces petites maisons
 les racines du ciel
 Plage de Morondava ou j'ai aussi passé le nouvel an
 pas mal !
pirogue vezo à balancier














Devant ces monuments végétaux, on se sent tout petit. Tout autour, des villages vivent depuis toujours au pied de ces géant, mais la nature aride de cette région ne facilite pas leurs conditions de vie. Alors on achète 2,3 souvenirs et des fruits qu'ils vont cueillir tout en haut des ces grand arbres, aux "racines du ciel" avec lesquels on peut faire du rhum arrangé...

samedi 7 janvier 2012

Tsingy

Alors, je vais reprendre là où je m'éttais arrêtée : le fin du voyage Tsiribine, Tsingy, allée des baobab, Morondava.
Ca datte déjà du 15 octobre, par là, c'est dire si je suis à la bourre!

Donc après 3 jours de pirogue, de la charette à zebus et du 4x4 nous arrivons à Bekopaka, c'est à dire au milieu de nul part, à la porte d'un monde étrange : les Tsingy, formations calcaires en dents de scie très assérées, formant un vaste labyrinthe dans lequel roches et végétaux semble être d'une lointaine planète.
Bienvenue sur mars, bienvenue dans les Tsingy!
On s'encorde, on s'enfonce dans des grottes avec des passages vraiment très étroits a travers le labyrinthe, puis voilà que commence l'escale, un parcourt est tracé dans la roche et on arrive sur le toit de "la cathédrale", mais le spectacle est bien plus impressionnant!.














Retrouvez ma fusée!













C'est par là...


Pachipodium, le pied de l'éléphant, ok!
                                                        
            






des sommets et des profondeurs