Maintenant ça y est! Informations inédites : un récit palpitant au fil de l'eau et au coeur de la forêt sèche à feuilles caduques. L'eau calme et rouge du long fleuve Tsiribine ; l'eau qui pendant des milliers d'années on sculpter les incroyables formations calcaires Tsingy ; l'eau profonde que va chercher sous terre le Baobab pour résister à la sécheresse ; et les eaux chaudes et salées du Canal du Mozambique.
Le 9 octobre, j'ai quitté Fianar pour rejoindre Antsirabe où se formait un groupe, accompagné d'un guide, pour descendre en pirogue le fleuve principal de Madagascar : la Tsiribine.
On est partit le lendemain, à 10 plus Dady, le guide qui vit la moitié de l'année avec des groupes de touristes sur la Tsiribine pour rejoindre Miandrivazo lieu d'embarquement pour la descente.9
Arrivé à Miandrivazo, j'ai le choc de me rendre compte vraiment de ce que c'est la chaleur sous les tropiques! Jusque là je suis restée en altitude, sur les hautes terres de Madagascar où il y a de l'air et où il peut faire frai. Mais à Miandrivazo, rien de tout ça, il fait chaud, chaud, chaud!
Le 11 oct, réveil à 5h du matin (ça c'est le fil rouge du voyage, à Madagascar, la journée commence à 5h!) et départ pour le long voyage en pirogue.
Grand départ !
Distillerie de Toaka gasy, alcool artisanal local.
Un caméléon
Arret de midi en pleine brousse
Village en bordure du fleuve
Partis à 7h du matin, les piroguiers tiennent l'allure jusqu'au couché du soleil.
Après une journée de pirogue, je fête mon anniversaire le long du fleuve. Rhum miel, orange, gingembre , poulets tués dans l'heure (ils ont voyagé avec moi sur la pirogue), frittes au fatapera ( réchaud au charbon malgach, les malgaches arrivent à faire de frittes délicieuses avec!). J'ai passé la nuit à la belle étoile sous moustiquaire et sous la pleine lune! C'était magique.
Le lendemain, réveil à l'aurore, c'est beau!
Ma tente, dans laquelle je n'ai pas dormi cette nuit là
Ma vue au réveil!
